Je suis inquiet pour un enfant, que faire ?

La situation d’un enfant vous préoccupe ? Alors n’hésitez pas à composer le 119 « Allô enfance en danger » pour en parler à des personnes compétentes. Un écoutant, professionnel de l’enfance, évaluera les signaux que vous avez perçus et les suites éventuelles à donner.

Appelez le 119

Le Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (SNATED) est joignable gratuitement 24 h/24 et 7 j/7 depuis n’importe quel téléphone, fixe, mobile ou cabine téléphonique, en France et dans les DOM (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte). Son appel est invisible sur les factures de téléphone.
Pour les moins de 21 ans, il est possible également de contacter les services via le Chat en ligne.

Quand faut-il agir ?

Une réaction s’impose si vous pensez qu’un enfant est en danger ou en risque de danger. Le meilleur indicateur est le sentiment de malaise et d’urgence que vous ressentez face à une situation anormale.

Si je n’appelle pas ?

Avant tout, vous prenez le risque de laisser un enfant en situation de détresse, voire de danger immédiat. Mais vous risquez aussi des sanctions pénales pour non-assistance à personne en danger.

Dois-je attendre d’être sûr que l’enfant est en danger ou d’en avoir la preuve ?

Non, votre devoir est d’alerter, à partir du moment où vous êtes inquiet ou témoin de faits de violences. Cela n’implique pas nécessairement d’accuser un auteur. Appeler le 119 n’induit pas un dépôt de plainte. C’est à l’équipe du 119, aux services départementaux en charge de la Protection de l’enfance et/ou à la justice d’apprécier la situation, de la qualifier puis de lui donner suite si besoin. La recherche de preuves, si elle intervient, sera menée par un magistrat.

Je suis soumis au secret professionnel, y compris médical : puis-je alerter ?

Le secret professionnel ne s’impose pas à celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices dont il a eu connaissance et qui ont été infligées à un mineur. Il ne s’impose pas non plus au médecin ou à tout autre professionnel de santé (article 226-14 du Code pénal).

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